Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

opinion

Publicité
Archives
14 mai 2007

Le miracle marocain Mohamed Chbani D’aucuns

Le miracle marocain
Mohamed Chbani

D’aucuns s’interrogent sur le miracle marocain, l’exception qui fait de ce pays « le plus beau pays du monde ».
En fait, nous avons tous entendu parler du miracle économique des pays de l’Asie du sud-est (les trois dragons), le miracle industriel du Japon et plus récemment de la Chine, le miracle sanitaire de Cuba- pays très pauvre mais ayant un niveau sanitaire très élevé.
En quoi consiste donc le miracle marocain ?
Le miracle chez nous (selon les experts…) est dû au fait que malgré une crise économique et sociale endémique, malgré que la majorité des ressources du pays soient concentrées dans la main d’une poignée de familles, malgré que nous vivions dans un pays à deux vitesses où l’enrichissement impudique des uns s’accompagne d’une misère noire de la majeure partie de la population, malgré l’analphabétisme galopant, le pays tient toujours !
Plus pour longtemps selon les observateurs, car les évènements tragiques qui ont frappé au cœur du Maroc ces derniers jours prédisent une crise beaucoup plus grave si la situation n’est pas sauvée in extremis.
En effet, le désespoir de la majorité de la jeunesse marocaine -dont le rêve est depuis toujours de « brûler » (1) vers l’eldorado européen- l’a conduit cette fois à brûler tout court.
L’absence d’horizon mène nos concitoyens habitant les ceintures de taudis qui encerclent les grandes villes à des conduites suicidaires, ce que notre religion refuse totalement, même en pareille circonstance. Le plus étonnant est que vous trouvez des gens qui s’obstinent à ne pas rattacher ces attentats à la pauvreté et à la marginalisation mais plutôt à une instrumentalisation malsaine de la religion, l’islam chez nous (du moins officiellement).

L’islam, parlons-en.
L’imam d’une mosquée d’un douar de la région du Gharb va être expulsé de sa maison. Cet imam, que tout le monde respecte, a passé huit ans lui et sa petite famille dans cette maison que la tribu a mis à sa disposition pour les immenses services qu’il rend à la communauté. En effet, notre imam dirige les cinq prières au sein de la mosquée, il accomplit le prêche du vendredi, il apprend les préceptes de l’islam aux plus jeunes et des dizaines d’étudiants ont appris que le Coran grâce à Dieu et à lui. L’enseignement de cet imam est parfaitement correct, son discours n’est pas du tout « extrémiste » et il ne fait pas l’apologie de la haine ni de la violence. Mais qu’a donc fait notre imam pour déplaire autant aux autorités au point de vouloir l’expulser de sa maison. La réponse est simple, cet imam est sympathisant d’ Al Adl Wal Ihsane ».
Le pouvoir ne peut tolérer le mouvement « Al Adl Wal Ihsane » (Justice et spiritualité) même si ce dernier est légal, non violent et parfaitement bien considéré par la société marocaine. Des dizaines de prédicateurs affiliés à Al Adl Wal Ihsane ont été interdits d’exercer dernièrement, même les bénévoles. Leurs crimes : ils ne sont pas « raisonnables », ils ont un discours aussi bien spirituel que progressiste mais le plus grave c’est qu’ils refusent de chanter les louanges du régime, ils renient en quelque sorte la trinité à la marocaine.
Certains auraient préféré qu’Al Adl Wal Ihsane tienne un discours plus rigoriste, ce qui permettrait de la « classer » et de s’en débarrasser une fois pour toutes.

Au nom de l’islam, beaucoup de crimes sont commis dont le premier est de s’accaparer le pouvoir et de s’approprier toutes les prérogatives. Certains oulémas sont tranquillement installés dans leurs villas confortables, au nom de l’islam. Un imam va être expulsé se sa maison et ses enfants seront jetés dans la rue, au nom de l’islam. De riches notables pensent que le sort des plus pauvres ne les concerne aucunement, car ils pensent que chacun ne possède que ce qui lui revient, toujours au nom de l’islam (2). Cependant, on n’entend parler que de ceux qui se font exploser au nom de l’islam, c’est pour le moins bizarre…

Et dire que dans ce pays, on débourse des fortunes pour organiser des tournois de golf ou de tennis. Le proverbe marocain dit :
- De quoi as-tu besoin va-nu-pieds ?
- D’une bague en or, monseigneur !



1- brûler ou « harrague » en arabe est le terme utilisé au Maroc pour désigner le fait d’émigrer clandestinement.
2- Certains musulmans (surtout les nantis) interprètent mal le verset qui dit que Dieu a préféré certains en leur donnant plus de biens matériels.

Publicité
Publicité
10 mai 2007

Non à l’omerta Lettre ouverte à Hayat, mère de

Non à l’omerta

Lettre ouverte à Hayat, mère de famille kidnappée par la DST marocaine et à toutes mes soeurs d’éternité.

Nadia Yassine, 23-07-06.



      Hayat, ma petite sœur, ma chère sœur ; je t’écris depuis la France, pays des droits de l’homme qui remue après tant d’années enfin les affaires honteuses des DST de tout bord. J’ai lu avec beaucoup de peine mais aussi de rage dans le cœur que tu as été kidnappée par les services « spéciaux » (pas si spéciaux que cela en réalité) de notre pauvre pays.
      Notre cher pays, notre pauvre pays (au sens propre et figuré) est livré aux contingences d’un monde où l’on se demande de plus en plus ce que veut dire un homme, une femme et encore plus ce que signifient leurs droits. De la Palestine jusqu’au Maroc, le fameux Grand Moyen-Orient, le monde est à feu et à sang, en proie au drame et à l'humiliation .
      Ma chère Hayat, ma sœur, mon amie ; tu as été rossée, tu as été insultée, tu as été humiliée mais tu es plus grande et plus forte que tes brutes d’agresseurs que l’on doit plaindre plus qu’autre chose.
      Tu es aussi plus grande, plus forte que tes brutes d’agresseurs parce que tu as opposé à la violence animale, la force de la résistance du cœur et de l’esprit, la force de l’humain, du pleinement humain.
      Notre force majeure dans le mouvement, ma chère sœur, mon amie, ma camarade, c’est que nous avons justement brisé le tabou du silence ; celui-là même où les bourreaux de nos peuples ont enfermé les consciences depuis des siècles. Le tabou du silence, cette prison sans mur dans laquelle nos autocraties nous ont enfermés jusqu’à faire de nous des zombies.
      Si nous remontons notre Histoire, le bilan est lourd et douloureux, mais ma chère Hayat , ma sœur d’éternité, l'histoire est une science dangereuse...pour les tyrans et il nous faut absolument la remonter pour affronter l'avenir.
      Nous n’avons rien dit lorsque Hassan , que Dieu le bénisse a succombé au poison de ceux qui voulaient le pouvoir pour le pouvoir.
      Nous n’avons rien dit lorsque Hussein fut découpé en morceaux par Yazid, prince des croyants (croyant en quoi au juste ?).
      Nous n’avons rien dit lorsqu’à chaque fois se soulevait une conscience libre et intègre pour dire l’imposture des Princes qui se sont intronisés sur nos démissions et notre lâcheté.
      Nous n’avons rien dit lorsque Hajjaj exécuta Saïd Ibn Joubair.
      Nous avons appris à nous taire complètement, terriblement, mortellement.
      Nous agonisons en silence et cela doit cesser.
      Nous buvons l’humiliation chaque jour jusqu’à la lie sans même faire la grimace et cela ne peut plus être.
      Nous payerons hommes et femmes ? Eh bien soit !!! Notre jihad est dans la résistance aux maux par le mot et rien d’autre…
      Alors bravo Hayat, héroïne de notre Jihad du mot.
      Hayat tu ne mesures pas encore assez la bravoure de ton acte ; l’histoire te le dira. Le pouvoir en persécutant les femmes du mouvement veut frapper une section féminine extrêmement dynamique qui dément tous les clichés qui veulent les islamistes absolument, inévitablement misogynes et donc fatalement extrémistes. Tu les déranges Hayat, tu déranges les clichés qui leur permettent un entrisme international vital pour eux… Nous dérangeons les autocraties actuelles ; héritières de celles qui nous ont enfermées dans les harems politiques. Tu les déranges Hayat, vous les dérangez mes sœurs car une femme islamiste ne doit surtout pas parler ; elle doit juste être un épouvantail silencieux qui serve leurs discours modernistes et laïcisant. Tu ne dois pas bouger, tu ne dois pas donner de l’espoir à tes enfants, tu ne dois pas être positive et maîtresse de tes actes et de ton histoire. Tu es censée être abattue, silencieuse, mère de tes enfants et de toutes les inhibitions de la terre. Tu dois faire la « gueule », pas l’ouvrir !!!Tu dois faire l’idiote, pas la militante. Tu dois te soumettre à l’injustice, pas te soulever contre l’injustice. Tu dois faire les boutiques, pas la politique.
      Le Pouvoir , Hayat, en persécutant les femmes du mouvement comptaient frapper d’une pierre deux coups. Le Makhzen a bien raison d’ailleurs d’économiser ses pierres puisque toute sa politique consiste à frapper tout ce qui bouge et le monde bouge et bougera sans doute de plus en plus, Maroc inclus.
      La première pierre, Hayat, c’est pour frapper l’esprit des militantes en les terrorisant. La deuxième, c’est pour jouer sur la logique de l’honneur dans nos sociétés traditionnelles. Il n’y a qu’à voir l’impact et la difficulté psychologique qui accompagne des témoignages féminins recueillis par l’IER. Le Makhzen veut nous imposer le fardeau de la honte mais cela va sans compter avec notre éducation au sein du mouvement qui veut qu’on appelle un chat un chat (que les chats me pardonnent de les traîner dans la boue) et une souris…une souris.
      Nous n’attendrons pas l’IER de 2036 et que le Makhzen se dise bien qu’il n’est plus question que nous nous taisions car , Hayat , s’il y a quelqu’un qui doit être éclaboussé par le scandale , c’est bien les bourreaux et non les victimes.
      Nous n’obéirons pas à la loi de l’omerta. Ce temps est révolu.
      Hayat et vous mes sœurs d’éternité, serrons-nous les coudes et opposons à la loi de l’omerta la loi de la parole juste, la parole forte, la parole engagée.
      Quel honneur chercherions- nous à sauver en taisant des actes aussi barbares si notre pays est systématiquement saccagé dans sa dignité par des brutes qui s’auto-définissent à juste titre comme des professionnels de la police marocaine. De quel honneur parlons-nous, Hayat , si tes enfants, les miens et ceux de cette nation n’ont d’autre issue que de se jeter en méditerranée, se faire kamikaze, ou collaborer avec les brutes et les truands officieux.
      Et toi, mari de Hayat, élève de l’école « Justice et Spiritualité », je te salue avec tout le respect du monde . Quel effort sur toi-même tu as dû faire pour briser aux dépens d’une culture machiste et autocratique qui nous emprisonne tous , la loi de l’omerta ;la loi qui a trahi Hassan, Hussein, Saïd Ibn Joubair et tous les justes de l’Histoire. Que Dieu te bénisse et qu’Il bénisse mes frères et mes sœurs dans le mouvement qui mène un jihad autrement plus rude que celui de l’épée mené jadis par nos ancêtres afin de délivrer le monde des oppressions de toute sorte, n’en déplaise aux clichés, à l’opprobre et au mensonge historique. Que Dieu vous bénisse, vous les iconoclastes qui faites tomber les tabous incrustés.

         Hayat, ne te tais plus jamais. Nous n’avons que les mots pour lutter contre le mal.

تاريخ النشر :27/07/2006

www.aljamaa.com

3 mai 2007

La fracture spirituelle

                                                                                                                     Mohamed Chbani

On parle souvent de la fracture sociale, de la fracture entre le nord et le sud, entre les nantis et les pauvres. Plus récemment est apparu le concept de fracture numérique pour désigner le fossé qui sépare les pays qui ont accès à la technologie informatique de ceux qui ne peuvent y accéder.
Mais pourquoi ne parle-t-on jamais de la fracture spirituelle ?
En effet, elle existe. Un grand fossé sépare les gens pieux, bons, justes, bienfaisants des pauvres individus qui ne connaissent pas le chemin des joies éternelles. Les premiers, riches de leur spiritualité, passent leurs nuits dans l’invocation de Dieu et leurs journées au service de leur prochain toujours pour plaire à Dieu. Les seconds ne peuvent sortir de la misère spirituelle où ils vivent par inconscience de leur condition de misérables – sur le plan spirituel bien sûr- ou par déni de ce que peut leur apporter la spiritualité.
La fracture spirituelle existe donc bel et bien et ses expressions ne manquent pas tel le stress dans lequel vivent nos sociétés, le mal vivre, l’inconfort permanent ressenti par l’Homme du 21e siècle.
Les héritiers du siècle des lumières diront que la spiritualité, et la religion, ne sont que des moyens pour aliéner l’homme, pour l’empêcher de penser, pour restreindre sa liberté. Les libres penseurs voulaient libérer l’homme de son humanité et, justement, ils sont arrivés à le rendre aussi libre… qu’un animal.
Mais qu’est ce qui fait qu’il y a un regain de spiritualité aussi bien en occident que dans nos pays tiers-mondistes ? Pourquoi les êtres humains ressentent le besoin de revenir à leur humanité, qu’ils ressentent dans leur for intérieur un besoin de rechercher le moyen de parvenir à la quiétude spirituelle ?

Certains de nos concitoyens, à la vue du renouveau de l’islam et des hautes valeurs spirituelles qu’il véhicule se sont trouvés consternés. Comment concilier la religion -qui pour eux ne constituait qu’un ensemble d’interdits et de rituels contraignants- avec la modernité qui par définition permettait tous les loisirs et tous les plaisirs. Les plus égarés d’entre eux en sont venus à chercher ailleurs, à savoir chercher une religion qui permette de vivre comme un occidental, avoir les mêmes plaisirs et les mêmes loisirs.
Ces pauvres bougres en sont venus à épouser la religion du vainqueur, il faut dire que les prêtres évangélistes les y ont un peu aidé.
En effet, en plus des horreurs commises par des jeunes, aussi désespérés que misérables, au nom de l’Islam, notre nation se trouve confrontée à une agression aussi bien culturelle que cultuelle. Des prédicateurs anglicans parcourent notre pays dans tous les sens et multiplient les conversions parmi la crème de notre société, à savoir les hauts cadres. Il faut dire que les autorités makhzéniennes leur ont facilité la tâche. L’état de siège permanent dans lequel vit l’Islam ainsi que la politique de tarissement des sources de notre religion, dictée par des puissances occidentales, ont permis l’éclosion aussi bien de sectes sataniques que l’apparition des ces églises qui n’ont plus aucun fidèle chez elles et qui en cherchent dans le tiers monde.

A qui incombe la responsabilité de ce désastre ?
D’un côté un musulman coupé de ses racines et qui ne peut accéder à la spiritualité infinie contenue dans sa religion
Et d’un autre côté des prédicateurs de tout poil qui, ne pouvant vendre la charité chez eux, l’exportent vers des pays sous-développés.

En tirant la sonnette d’alarme il est à rappeler, à notre élite occidentalisée, que la majorité des pays européens sont très attachés à leur civilisation judéo-chrétienne et à la démocratie chrétienne, donc à leur religion. Pour la France qui donne l’impression d’avoir renié l’église (1), la laïcité ou plutôt le laïcisme est lui-même une religion (2), il a ses « prophètes » qui se nomment Jean Jaurès, Jules ferry ou Aristide Briand, son temple est l’école laïque où il est interdit de porter le voile (signe ostensible) mais où la minijupe est de rigueur.
Il en de même pour les États-Unis qui sont gouvernés par des néo-conservateurs doublés de fondamentalistes chrétiens.
En plus, l’islam n’est pas venu pour restreindre les libertés individuelles, mais bel et bien pour permettre à l’être humain d’adorer son Seigneur et d’accéder au bonheur éternel.
La raison musulmane, pour peu qu’on la laisse respirer, est en phase de faire un travail d’analyse et de renouveau aussi bien sur le plan spirituel que du côté de la compréhension des grands objectifs de la religion. Les hommes et les femmes qui ont la chance d’être musulmans ne doivent pas renier leur religion mais plutôt apprendre les principes de l’islam, la philosophie de l’islam, la spiritualité de l’islam, l’histoire de l’islam et la miséricorde de l’islam. On ne peut être musulman sans être convaincu, croyant, fidèle, on ne peut être musulman par hasard, par accident. Un grand savant musulman avait écrit un livre intitulé : « Que signifie mon appartenance à l’islam ?»(3).
Chacun de nous devrait se poser cette question, ce faisant nous ferions un grand pas vers la reconquête de notre honneur perdu et vers le progrès aussi bien matériel que spirituel, Dieu nous en a fait la promesse :
« Mais Nous voulions accorder nos faveurs à ceux qui étaient persécutés sur terre en en faisant des guides (pour les hommes) et des héritiers (sur terre), et les établir solidement sur terre, et faire voir à Pharaon, à Haman, et à leurs soldats, ce dont ils redoutaient » (4)


(1) Certains hommes politiques « laïques » français n’ont pas hésité à affirmer publiquement que la France était la fille de l’église.
(2) « En très peu de temps, la laïcité et devenue un laïcisme, et il s’agissait d’une ferme croyance dans des valeurs, une morale indépendante, une sorte de communion intellectuelle et même spirituelle. Donc le fait croyance parait inhérent à l’être humain !» Jacques ELLUL, Islam et judéo-christianisme, PUF, Paris, 2004, p.64
(3) Fathi Yakan : « Mada yaani intimaii lil Islam » Edition Arissala, Beyrouth, 1977.
(4) Coran, Sourate Al-Qassas -28- (le récit), versets 5 et 6.

29 avril 2007

Nouveau communiqué de l’association Al Adl Wal Ihsane (Justice et Spiritualité) à l'opinion publique

Le Conseil d'Orientation de l'Association Justice et Spiritualité a adressé, mardi 24 avril 2007, à l'opinion publique un nouveau communiqué qui dénonce les menaces et agressions perpétrées par les autorités du makhzen contre certains membres de la Jamaa. De nouveau, il y a été confirmé que cette sale guerre ne pourra la dissuader de poursuivre sa marche dans la voie qu'elle a adoptée. Texte du communiqué.

Au nom de Dieu Le Clément, Le Tout Miséricordieux
Et Que la prière et le salut soient sur son vénérable prophète Mohammed, Sa noble descendance, ses fidèles compagnons, et tous ses frères

Communiqué à l'opinion publique

Décidément, le "génie" makhzènien n'en finit pas d'inventer les persécutions que doit subir le peuple marocain, particulièrement l'Association Justice et Spiritualité.

Après les épisodes de ce mauvais feuilleton destiné à imposer le "blocus" sur les activités de cette dernière, il eut recours à une nouvelle version du terrorisme d'état qu'il ne cesse d'infliger à notre pauvre peuple, un terrorisme "nouvelle ère".

C'est ainsi que certains frères se sont vus, dernièrement, menacés d'agression physique par des bandes payées et armées par l'argent du peuple qu'elles sont censées défendre et protéger. Après l'agression perpétré contre le docteur Anwar Bahaj, dont le pare-brise de la voiture fut mis en morceaux ,alors qu'il retournait chez lui dans la soirée du 15 avril 2007, le docteur Younès Tawfiq reçut un coup de fil anonyme qui le menaçait de défigurer son visage. La même menace sera aussi adressée à M. Mohammed Manar, président de la commission des études politiques et juridiques du Cercle Politique de l'Association Justice et Spiritualité. Pire encore, ceux qui profèrent ces menaces annoncent avec insolence à leurs victimes qu'ils appartiennent à la fameuse DST (direction de Surveillance du Territoire National).

Auparavant, et après l'échec de multiples tentatives de corruption à l'encontre de M. Ahmed Elbahi, ces mêmes personnes eurent recours à l'intimidation et à la calomnie, comme si nos vaillants services de renseignements étaient amnésiques, comme si leur déroute dans le dossier fabriqué de toutes pièces de Rachid Ghoulam ne leur a pas suffi.

Aussi, en faisant assumer au régime l'entière responsabilité de ce qui pourrait arriver à nos frères , tenons-nous à rappeler que cette folie aveugle reflète clairement le désespoir et l'échec des autorités à assiéger l'Association Justice et Spiritualité .Après de nombreux mois de restrictions, de répression et de provocation, après l'épuisement de tous les procédés d'assujettissement, "licites"et "illicites" : procès fabriqués de toute pièce, et chefs d'inculpation cuisinés à l'avance (cas de M. Omar Mohib), peines de prison ferme ou avec sursis (dossiers des deux éminents savants MM Mohammed Abbadi et Bensalem Bahacham), des amendes ayant dépassé maintenant 1/2 milliard de centimes, un "blocus" financier sur de nombreux membres de la Jamaa (en fermant leurs boutiques, usines et établissements scolaires privés) pour les mener à la faillite, la campagne répressive n'a pas exclu les tolbas, les savants et les prédicateurs: ils ont chassé les fidèles des mosquées , envahi les foyers , terrorisé les habitants (vieillards , femmes et enfants), tous y sont passés!

L'histoire se rappellera longtemps le cas de M. Houssein Marjani et son épouse enceinte Mme Farida Bouztoute qui, avec leurs enfants, furent mis hors de leur maison par une nuit glaciale dans la ville de Laroui.

Avant d'en arriver à reconnaître son échec dans ses tentatives de faire plier l'Association Justice et Spiritualité par les enlèvements, la calomnie et les menaces, le régime aurait dû passer en revue l'histoire de ceux qui avaient tenté, bien avant lui et à maintes reprises, de le faire. Vous pouvez, si Dieu vous prédestine à accomplir ces basses besognes, remplir les geôles et les tombes, mais vous ne parviendrez jamais à éteindre la lumière de Dieu, ni à priver Ses fidèles de la victoire qu'Il leur a promise. Nous ne serions ni les premiers martyrs, ni les derniers opprimés pour la cause de Dieu, comme vous ne seriez pas les derniers bourreaux que la main divine punit des forfaits qu'ils ont accomplis.

Vous ne pouvez couvrir vos méfaits (la corruption de ce peuple, fier jadis, la destruction morale , politique, sociale et économique du pays, votre flagrant échec à tous les niveaux) par une guerre déloyale, que vous menez contre ceux qui ont juré de faire face à un régime séculaire qui doit se réveiller et prendre conscience des changements que vit le monde , des ambitions d'une oumma qui aspire à réintégrer sa foi et à reconquérir sa dignité et d'un peuple qui tente de secouer le joug qui pèse sur lui.

A tous les honorables, à toutes les bonnes volontés, individus et organismes, nous nous adressons pour les prendre à témoin sur ce nouvel ancien épisode du feuilleton d'oppression et de répression et leur rappeler que l'arbitraire et le despotisme n'ont pas d'allié, ni d'ami, et que s'il conclut une trêve avec une ou certaines parties, ce n'est certainement que partie remise!

"Ceux à qui les gens disent:"Les gens ont mobilisé contre vous des multitudes. Craignez-les donc!". Cela augmentera leur foi et ils dirent: "Il nous suffit d'avoir Dieu et quel bon défenseur!"
Ils retournèrent par un bienfait de Dieu et un effet de Sa générosité sans être touchés par aucun mal. Ils suivirent la pleine satisfaction de Dieu et Dieu a une générosité immense".


Mardi 6 rabii II 1428, 24 avril 2007

Association Justice & Spiritualité
Conseil d'Orientation

ement l'Association Justice et Spiritualité.

Après les épisodes de ce mauvais feuilleton destiné à imposer le "blocus" sur les activités de cette dernière, il eut recours à une nouvelle version du terrorisme d'état qu'il ne cesse d'infliger à notre pauvre peuple, un terrorisme "nouvelle ère".

C'est ainsi que certains frères se sont vus, dernièrement, menacés d'agression physique par des bandes payées et armées par l'argent du peuple qu'elles sont censées défendre et protéger. Après l'agression perpétré contre le docteur Anwar Bahaj, dont le pare-brise de la voiture fut mis en morceaux ,alors qu'il retournait chez lui dans la soirée du 15 avril 2007, le docteur Younès Tawfiq reçut un coup de fil anonyme qui le menaçait de défigurer son visage. La même menace sera aussi adressée à M. Mohammed Manar, président de la commission des études politiques et juridiques du Cercle Politique de l'Association Justice et Spiritualité. Pire encore, ceux qui profèrent ces menaces annoncent avec insolence à leurs victimes qu'ils appartiennent à la fameuse DST (direction de Surveillance du Territoire National).

Auparavant, et après l'échec de multiples tentatives de corruption à l'encontre de M. Ahmed Elbahi, ces mêmes personnes eurent recours à l'intimidation et à la calomnie, comme si nos vaillants services de renseignements étaient amnésiques, comme si leur déroute dans le dossier fabriqué de toutes pièces de Rachid Ghoulam ne leur a pas suffi.

Aussi, en faisant assumer au régime l'entière responsabilité de ce qui pourrait arriver à nos frères , tenons-nous à rappeler que cette folie aveugle reflète clairement le désespoir et l'échec des autorités à assiéger l'Association Justice et Spiritualité .Après de nombreux mois de restrictions, de répression et de provocation, après l'épuisement de tous les procédés d'assujettissement, "licites"et "illicites" : procès fabriqués de toute pièce, et chefs d'inculpation cuisinés à l'avance (cas de M. Omar Mohib), peines de prison ferme ou avec sursis (dossiers des deux éminents savants MM Mohammed Abbadi et Bensalem Bahacham), des amendes ayant dépassé maintenant 1/2 milliard de centimes, un "blocus" financier sur de nombreux membres de la Jamaa (en fermant leurs boutiques, usines et établissements scolaires privés) pour les mener à la faillite, la campagne répressive n'a pas exclu les tolbas, les savants et les prédicateurs: ils ont chassé les fidèles des mosquées , envahi les foyers , terrorisé les habitants (vieillards , femmes et enfants), tous y sont passés!

L'histoire se rappellera longtemps le cas de M. Houssein Marjani et son épouse enceinte Mme Farida Bouztoute qui, avec leurs enfants, furent mis hors de leur maison par une nuit glaciale dans la ville de Laroui.

Avant d'en arriver à reconnaître son échec dans ses tentatives de faire plier l'Association Justice et Spiritualité par les enlèvements, la calomnie et les menaces, le régime aurait dû passer en revue l'histoire de ceux qui avaient tenté, bien avant lui et à maintes reprises, de le faire. Vous pouvez, si Dieu vous prédestine à accomplir ces basses besognes, remplir les geôles et les tombes, mais vous ne parviendrez jamais à éteindre la lumière de Dieu, ni à priver Ses fidèles de la victoire qu'Il leur a promise. Nous ne serions ni les premiers martyrs, ni les derniers opprimés pour la cause de Dieu, comme vous ne seriez pas les derniers bourreaux que la main divine punit des forfaits qu'ils ont accomplis.

Vous ne pouvez couvrir vos méfaits (la corruption de ce peuple, fier jadis, la destruction morale , politique, sociale et économique du pays, votre flagrant échec à tous les niveaux) par une guerre déloyale, que vous menez contre ceux qui ont juré de faire face à un régime séculaire qui doit se réveiller et prendre conscience des changements que vit le monde , des ambitions d'une oumma qui aspire à réintégrer sa foi et à reconquérir sa dignité et d'un peuple qui tente de secouer le joug qui pèse sur lui.

A tous les honorables, à toutes les bonnes volontés, individus et organismes, nous nous adressons pour les prendre à témoin sur ce nouvel ancien épisode du feuilleton d'oppression et de répression et leur rappeler que l'arbitraire et le despotisme n'ont pas d'allié, ni d'ami, et que s'il conclut une trêve avec une ou certaines parties, ce n'est certainement que partie remise!

"Ceux à qui les gens disent:"Les gens ont mobilisé contre vous des multitudes. Craignez-les donc!". Cela augmentera leur foi et ils dirent: "Il nous suffit d'avoir Dieu et quel bon défenseur!"
Ils retournèrent par un bienfait de Dieu et un effet de Sa générosité sans être touchés par aucun mal. Ils suivirent la pleine satisfaction de Dieu et Dieu a une générosité immense".


Mardi 6 rabii II 1428, 24 avril 2007

Association Justice & Spiritualité
Conseil d'Orientation

29 avril 2007

Al Adl Wal Ihsane réserve un grand accueil à l’artiste Rachid Ghoulam

Le mouvement « Justice et Spiritualité » a réservé, le mardi 24 avril, à Casablanca, un accueil chaleureux en l’honneur de l’artiste Rachid Ghoulam, libéré après avoir injustement passé un mois de détention à la prison d’El Jadida, suite à son enlèvement perpétré par les services secrets du makhzen. Par centaines, les membres du mouvement, les sympathisants, les citoyens et admirateurs de l’artiste, de même que nombre de dirigeants du mouvement et représentants de ses différentes instances ont participé à la liesse dont la chaleur n’a été troublée ni la présence massive des forces d’oppression, ni par leurs tentatives d’intimider les foules.
Les participants ont scandé des slogans dénonçant la politique d’intimidation, d’oppression et de kidnapping dirigée contre la Jamaa ; ils ont également soutenu Ghoulam dans cette épreuve injuste.
A cette occasion, Mustapha Riq, membre du secrétariat général du Cercle Politique a prononcé une allocution au nom du mouvement « Justice et Spiritualité ». Rachid Ghoulam a également pris la parole dans une intervention où il a remercié le public pour son soutien, soulignant par la suite que les viles pratiques du Makhzen n’ont point réussi à avoir raison de la Jamaa, ni ne réussiront jamais.
Un accueil officiel auquel allaient participer les avocats de la défense, des artistes et des acteurs de la société civile était prévu par le mouvement le lendemain, mais la machine de l’oppression était là pour encercler les lieux de l’accueil et en empêcher l’accès, ce qui a conduit à un sit-in revendicatif durant lequel Rachid Ghoulam s’est exprimé, dénonçant la tromperie et le mensonge des slogans de démocratie et de liberté, et s’étonnant qu’on en aille jusqu’à interdire au citoyen de recevoir ses hôtes chez soi…
…Les forces du Makhzen ont profité du moment de dispersion des participants du sit-in pour arrêter trois membres du mouvement qui ne seront libérés qu’à une heure tardive de la nuit, après avoir été soumis à un interrogatoire.

Publicité
Publicité
28 avril 2007

L’amour du Prophète est l’attache suprême

Comment ne pas aimer notre Prophète, paix et salut à Lui, alors que Dieu dit de lui « Il vous est parvenu un Messager d’entre vous, qui craint pour vous de tomber dans ce qui fait mériter le châtiment, qui s’attache beaucoup à ce que vous ayez la foi, qui est compatissant et miséricordieux pour les croyants. » (1) ?

Comment ne pas aimer L’élu, paix et salut à Lui, alors qu’il dit: « Aimez Dieu pour les bienfaits qu’Il vous octroie, et aimez-moi pour l’amour dont Il m’aime.» (2) ? L’amour de Dieu est le devoir des croyants loués par le verset : « Il est des gens qui prennent, en dehors de Dieu, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Dieu. Or, les croyants sont les plus ardents en l’amour de Dieu.» (3) Ainsi l’amour du Prophète est le fruit de l’amour de Dieu, Exalté Soit-Il.

Comment ne pas aimer le Messager de Dieu, paix et salut à Lui, « La Miséricorde offerte » : « Nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les univers. » (4) ? Dieu - Exalté Soit-Il - dit en s’adressant à Son Messager : « Afin que ton Seigneur, à la Résurrection, te réserve un rang bien élevé. » (5) La plupart des exégètes affirment que le rang élevé (al-maqâm al-mahmoud) est l’intercession. En effet, Abou Hourayrah, que Dieu l’agrée, demanda au Messager de Dieu, paix et salut à Lui « Ô Messager de Dieu, qu’est-ce que le rang élevé ?". Il répondit en disant : "J’espère que c’est la position où j’intercède pour ma communauté. » (6)

Aimer le Messager de Dieu est un acte de foi. N’a-t-il pas dit : « Nul d’entre vous n’aura une foi complète tant que je ne serai pas plus cher pour lui que ses enfants, que ses parents et que tout être humain quel qu’il soit. » (7)
Un jour, le Prophète, paix et salut à Lui, marchait avec un groupe de compagnons, parmi lesquels dont Omar Ibn Al Khattab dont il tenait la main. Il la lui serra avec tellement de tendresse et d’affection qu’Omar déclara à haute voix:
- Au nom d’Allah. Je vous aime ô Messager d’Allah
Là, le Prophète lui demanda :
- M’aimes-tu plus que ta famille, Omar ?
- Oui Messager d’Allah
- Plus que tes enfants, Omar?
- Oui
- Plus que ta fortune, Omar?
- Oui
- Plus que ta propre personne, Omar ?
- Non. Messager d’Allah
Et le Prophète lui dit :
- Non Omar, ta foi ne sera complète que quand je te serais plus cher que ta personne, ta famille, ta fortune et tes enfants.
D’après Ibn Omar, celui-ci se retira et se mit à réfléchir tout seul, puis il retourna vers le Prophète et lui annonça au vu et au su de tous les compagnons :
- Au nom de Dieu ô Messager, tu m’es maintenant plus cher que ma propre personne !
Là le Prophète lui dit :
- C’est maintenant Omar: “ce n’est que maintenant que ta foi est devenue complète”.
Ibn Omar fut très étonné par l’attitude de son père, qui a été capable d’orienter si simplement son coeur, à tel point qu’il l’interrogea là-dessus. Alors Omar lui répondit:
- Je me suis posé la question : de qui ai-je le plus besoin: de moi-même ou du Messager de Dieu ?
J’ai trouvé que j’étais égaré et que c’est le Messager de Dieu qui m’a tendu la main pour me mettre sur la bonne voie. Il m’est donc plus utile que mon âme.
J’ai pensé au Jour du Jugement dernier auquel je serais livré : Si Dieu le veut, Il me permettrait d’accéder au Paradis d’Eden, mais comment pourrais- je le faire ? Je ne pourrais y accéder que par le biais de mon amour pour le Messager, paix et salut à Lui. Et comme j’ai réalisé que j’avais besoin de lui plus que de ma propre personne, je l’ai donc aimé plus que je ne m’aime moi-même.

Ecoutons ce que dit notre Créateur à propos de l’Imam des prophètes : « Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d’Allah ! Par ceci, Allah guide vers les chemins du salut ceux qui recherchent Son Agrément. Et Il les fait sortir des ténèbres à la lumière par Sa Grâce. Et Il les guide sur le droit chemin. » (8)
Peut-on ne pas aimer celui dont Dieu dit : « Sublimes sont tes qualités morales » (9), et « En effet vous avez dans le Prophète un excellent modèle, pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. » (10) ?
L’amour du Messager de Dieu, paix et salut à lui, tout comme l’amour de Dieu - Exalté soit-Il -, constitue la lumière des cœurs, poussant l’homme à observer la conduite du Prophète et à marcher sur ses pas.
A une question d’un Compagnon au sujet de l’Heure dernière, Le Prophète rétorqua : « Qu’as-tu préparé ? », l’homme répondit : « À vrai dire, je n’ai pas préparé beaucoup de prières ni beaucoup de jeûne. Mais j’aime Dieu et Son Messager ». Et là, le Prophète lui répondit : « Tu seras avec ceux que tu aimes. » Anas dit « nous n’avons jamais été aussi heureux qu’en entendant ces paroles, et il ajoute : moi j’aime le Prophète, Abou Bakr, Omar, Othmae, et Ali ; et j’espère être avec eux même si je n’ai pas fait aussi bonne oeuvre. » (11)

L’amour du Prophète pour les croyants était immense, il était plein de sollicitude et de compassion. Il avait des sentiments d’amour concernant à la fois les premiers et les derniers de sa Communauté, ceux qu’il a vus et ceux qu’il n’a pas vus, ses contemporains et ses successeurs.
Ses Compagnons l’entendirent un jour dire : « J’aimerais tellement voir nos frères. » Ils demandèrent : « Mais ne sommes-nous pas tes frères, ô Messager de Dieu ? » Il répondit : « Non, vous, vous êtes mes Compagnons. Nos frères sont ceux qui ne sont pas encore venus. » (12)

Quelle devrait être notre attitude en ce jour digne d’être célébré, ce jour où Dieu — Exalté soit-Il — créa celui qu’Il destinait à être une miséricorde pour l’humanité, ce jour où Il fit de lui un Prophète, ce jour où se leva le soleil de la Lumière Divine ?
D’après Abou Qatada Alansari, « Un bédouin vit le Messager de Dieu - paix et salut à Lui - jeûner un lundi et s’en enquit auprès de Lui. Il s’en expliqua en disant : “C’est le jour où je suis né, et le jour où j’ai reçu la révélation. » (13) Le Messager de Dieu - paix salut à lui - célébrait le jour de sa naissance et lui réservait un accueil spécial. C’est en ce même jour que le Messager de Dieu - paix salut à lui et à sa famille - reçut sa mission prophétique.
Ainsi, tout individu doté d’un cœur sain, d’une humanité inaltérée, et connaissant les qualités du Messager de Dieu, paix et salut à Lui, et de son éthique ne peut être qu’imprégné de l’amour de Celui-ci.

Tout amoureux sincère du Messager de Dieu est ému au plus profond de lui-même au moindre souvenir du Prophète. Ces souvenirs qui nous relient sentimentalement à Lui sont tellement nombreux, et ne se limitent pas au jour ni au mois de sa naissance.
Lorsqu’un compagnon passait près d’un arbre sous lequel le Messager de Dieu, paix et salut à lui, avait dormi, il s’arrêtait devant cet arbre tandis que le souvenir du Bien-aimé resurgissait, lui faisant tout oublier. S’il passait par un endroit où s’était arrêté le Messager de Dieu, le souvenir de son bien-aimé se ravivait dans son âme, tel un feu ardent. Il restait là à parler, à réciter des vers de poésie, à exprimer ses sentiments fiévreux, à répandre ses larmes…Et on ose dire que les Compagnons ou les Successeurs du Messager de Dieu ne célébraient pas sa mémoire après sa mort !
Tout ce qui nous relie à notre Bien-aimé Prophète, paix et salut à Lui, est de nature à raviver sa mémoire. Mais dans le cœur de qui ? Dans le cœur de celui qui ne peut absolument pas réfréner ses sentiments, celui qui aime Dieu et son Prophète, et la meilleure preuve de cet amour est de suivre les pas du Prophète, de l’imiter dans tous ses faits et gestes, dans ses relations avec sa famille, ses voisins…
Malheureusement, l’islam est devenu pour certains musulmans, et même pour beaucoup de mouvements islamiques, une somme d’idées, d’opinions, de déductions juridiques, de débats, de mouvements, de comparaisons avec divers autres systèmes. Ils coupent ainsi l’islam de ses racines sentimentales et spirituelles...

L’imam Malik n’aimait pas qu’on dise : « j’ai visité la tombe du Prophète. » En effet,le respect qui est dû au Bien-aimé Prophète est invariable, qu’il soit vivant ou mort.
Sheikh Abdelkader Al-Jilani dit dans « Ghunyat At-Tâlibîn » : « Lorsque le pèlerin arrive à Médine, il lui est souhaitable d’aller à la mosquée du Prophète – paix et salut à Lui – et de dire «Mon dieu, tu as dit dans ton livre « Mais si, après qu’ils se furent fait tort à eux-mêmes, ils venaient à toi en implorant le pardon d’Allâh et que le Messager l’eut demandé pour eux, ils auraient trouvé qu’Allâh est Tout indulgent et Miséricordieux. » (14) Mon Dieu, je suis venu à Ton Prophète, repentant et implorant Ton Pardon, et je Te Supplie de m’Accorder Ton Pardon comme Tu l’As Accordé à ceux qui sont venus lors de son vivant, qui ont reconnu leurs torts et pour qui le Prophète a demandé ton Pardon. Mon Dieu, je m’adresse à Toi par l’entremise de Ton Prophète Mohammad, le Prophète de la Miséricorde ; ô Messager de Dieu, je me suis adressé par ton entremise à mon Seigneur afin qu’Il me Pardonne. »

Comment ne pas aimer celui qui dit : « Trois choses, quiconque les possède goûtera à la douceur de la foi : le fait qu’Allâh et Son Messager lui soient plus chers que quiconque, le fait qu’il aime autrui pour l’amour d’Allâh uniquement, le fait qu’il déteste de revenir à la dénégation de Dieu comme il détesterait qu’on le jette dans le feu. » (15)


Comment ne pas aimer « la Miséricorde offerte à l’humanité » ?
J’implore Dieu, Exalté soit-Il, d’emplir nos cœurs de l’amour de notre Prophète Mohammad, paix et bénédictions sur lui, jusqu’à ce qu’il nous soit plus cher que nos enfants, que nos parents, que tout être humain quel qu’il soit, et plus cher que notre propre personne, Amine.

(1) At-Tawbah, 128
(2) Atirmidhî et Al-Hâkim d’après Abdallah Ibn Abbas
(3) Al-Baqarah, 165
(4) Al‘Anbiya’, 107
(5) Al-Isrâ’, 79
(¬¬6) Atirmidhî et l’Imam Ahmad
(7) Al-Boukharî, Mouslim, ainsi qu’Ahmad et Abou Dawoud, d’après Anas Ibn Mâlik
(8) Al-Mâ’idah, 15 et 16
(9) Al-Qalam ,4
(10) Al Ahzâb, 21
(11) Boukharî, Mouslim, Abou Dawoud, Atirmidhî ainsi qu’Ahmad d’après Anas Ibn Mâlik
(12) Mouslim et Ahmad, d’après Abû Hurayrah
(13) Mouslim, Ahmad Ibn Hanbal, Abou Dâwoud et Al-Hâkim,
(14) An-Nisâ’, 64
(15) Boukharî, Mouslim, Atirmidhî, Annassa’î, ainsi qu’Ahmad

Ahmed Rhazal

28 avril 2007

Nadia yassine

Report du procès de Nadia Yassine au 18 octobre 2007

La chambre correctionnelle au tribunal de première instance de Rabat a reporté, le lundi 23 avril 2007, le procès de Nadia Yassine au 18 octobre 2007. La cour a décidé le report pour pouvoir convoquer Nadia Yassine et Abdelaziz Coucass, l’ex-directeur du journal concerné.
Nadia Yassine est poursuivie dans l'affaire de l'interview accordée au journal "Al Ousbouyîa Al Jadida", n°33 du 02 juin 2005.
C’est la quatrième séance relative à ce procès, après celles du 28 juin 2005, du 14 mars 2006, et du 31 octobre 2006. La cour a reporté le procès, à chaque fois, pour convoquer l’ex-directeur du journal concerné ainsi que les deux journalistes qui ont réalisé l'interview incriminée. Tous les accusés sont poursuivis en vertu des articles 41, 67, et 68 du code de la presse.

Date de publication : 26/04/2007

26 avril 2007

L'origine de l'homme

Mohamed Lamri

Depuis qu'il s'est trouvé sur cette terre, l'Homme est à la recherche de la vérité sur cet immense univers qui l'entoure et surtout sur lui-même: Qui est-il? Quel sens doit-il donner à sa vie ? Que représente la mort pour lui? Et qu'adviendra-t-il de lui après la mort ?
Telles sont les questions essentielles qu'il ne cesse de se poser, ou plutôt que devrait se poser tout homme sensé, raisonnable, rationnel, circonspect et sage. Doté d'un minimum de raison et de bon sens, l'Homme doit normalement se soucier de sa condition temporelle et de son sort après la mort. Son intelligence et sa sagacité devraient lui permettre d'arriver à la vérité, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas.
De nombreuses croyances et traditions humaines grouillent de légendes, mythes, fictions et commentaires qui tentent de trouver les réponses à ces questions fondamentales. Tandis que des courants philosophiques et idéologiques tels que le matérialisme, l'empirisme, le naturalisme et l'existentialisme ne s'en soucient guère et s'intéressent exclusivement à la vie présente, avec son lot de privilèges mondains et de jouissances matérielles immédiates.
Mais il n'y a qu'une voie qui mène à la vérité et, par conséquent, au salut éternel: la voie du Créateur de cet univers. La voie révélée par Dieu et indiquée par ses messagers.
Heureusement, l'islam, et avant lui les autres religions monothéistes dans leurs versions originelles inaltérées, ont apporté les réponses à toutes les interrogations qui ont intrigué et intriguent toujours la majorité des hommes. Tous les messagers de Dieu, paix et salut à eux, sont venus avec le même message essentiel: Il n'y a de divinité que Dieu, Il est unique, Il est le Créateur de l'univers et tout ce qu'il englobe, c'est à Lui, Le Tout Puissant, que nous retournerons.
Depuis plus de quatorze siècles, le Coran et la Sunna nous ont dévoilé toute la vérité sur l'être humain, son origine, sa condition sur cette terre et enfin son destin après la mort.
Ainsi, le Coran nous apprend, dans entre autres versets : « Nous créâmes l'Homme d'une argile crissante, extraite d'une boue malléable (26). Nous avions auparavant créé le djinn d'un feu d'une chaleur ardente (27). Et Le Seigneur dit aux Anges : "Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable (28). Dès que Je l'aurais soigneusement façonné et lui aurais insufflé Mon souffle de vie, prosternez-vous alors, devant lui (29) » (sourate Al Hijr).
«…Qui (Dieu) a bien conçu tout ce qu'Il a créé. Et à l'origine Il a créé l'homme à partir de l'argile (7), puis Il généra sa descendance d'une goutte d'eau vile [le sperme] (8); puis Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son Esprit. Et Il vous a donné l'ouïe, les yeux et le coeur. Comme vous êtes peu reconnaissants! (9)» (sourate la Prosternation)
Avant d'essayer de percevoir les enseignements à retenir de ces versets et pour parer à toute objection éventuelle, il faut préciser que la prosternation dont il est question ici n'est pas un acte d'adoration mais un signe de respect et de glorification envers Adam et d'obéissance au Seigneur.
Ce qu'il faut voir en cet événement, c'est cet acte d'obédience à Dieu et cet éternel et double message aux hommes, d'une part, pour suivre l'exemple des anges et obéir au Seigneur dans tout ce qu'il leur ordonne ou interdit, et, d'autre part, reconnaître toute l'étendue de cette marque d'honneur attribuée à Adam et à travers lui toute sa descendance.
Après cet éclaircissement, remarquons que le premier et principal enseignement à retenir de ces versets est que Dieu a créé l'Homme d'argile. La théorie de Darwin sur l'évolutionnisme, n'étant basée sur aucune donnée vraisemblable ou rationnelle, se voit sauter en éclats pour disparaître à jamais. Sauf pour les athées qui s'y agrippent malgré les preuves qui démentent cette théorie pour le moins absurde. Elle ne repose, en réalité, que sur des hypothèses fantaisistes et hasardeuses.
Le Coran, par contre, a fourni les preuves irréfutables sur l'origine véritable de l'univers et de l'Homme. Dans une multitude de versets, et tout au long du Saint Livre, Dieu ne cesse de rappeler qu'Il est Le Seul Créateur de tout. C'est peut être le sujet sur lequel Il a le plus insisté. Cela se comprend du moment que si l'Homme arrive à appréhender cette vérité, s'il en est profondément convaincu, il sera forcément enclin à croire en Dieu. C'est l'acte décisif, le premier pas sur le chemin de la foi véritable, sans lequel on ne peut aller plus loin.
Apprécions ce verset qui décrit les étapes de l'évolution du foetus dans l'utérus de sa mère:
«Nous avons certes créé l'Homme d'un extrait d'argile (12). Puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide (13). Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence; et de l'adhérence Nous avons créé un embryon; puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une toute autre création. Gloire à Dieu le Meilleur des créateurs! (14)» ]s. les croyants[.
On ne peut qu'être frappé de stupeur. Constatons surtout la création des os qui précède celle de la chair, alors qu'on croyait et on serait toujours tenté de croire le contraire. Ce verset est l'un des nombreux "miracles scientifiques" du Coran. Le Coran constitue le couronnement des Miracles avec lesquels Le Seigneur a assisté Son Prophète Mohammed, paix et salut à Lui. C'est le miracle éternel.
Mais miracle pour nous les humains. Pour le Seigneur, Le Créateur de tout, il n'y a pas de miracle, car rien ne Le surpasse ni ne Lui fait obstacle. C'est Lui, Exalté soit-Il, Qui a tout créé. Son pouvoir n'a pas de limite. Il est Capable de tout ce qu'on peut imaginer et de ce qu'on est incapable d'imaginer. Ce verset, entres autres, a énormément étonné les experts internationaux les plus célèbres en la matière. Ils ont étudié les textes coraniques sur le sujet et exprimé leurs points de vue. Beaucoup se sont même convertis à l'islam, ayant été convaincus que le Coran était la parole du Seigneur.
On demanda, par exemple, au professeur Keith Moore, un embryologiste de l'Université de Toronto au Canada, de faire une étude comparative entre les informations trouvées dans le Saint Coran et les informations scientifiques modernes concernant le développement du foetus. Sa réponse fut : "Le Saint Coran âgé de 1400 ans contient des passages si exacts concernant le développement de l'embryon que les musulmans peuvent raisonnablement croire qu'ils proviennent de Dieu".
Les musulmans ne sont pas les seuls concernés par le Coran qui est le message de Dieu à tous les hommes. Ils n'ont pas besoin de ce genre de témoignages pour prouver que le Coran est la parole de Dieu. Les preuves y sont inhérentes, intrinsèques. Il est lui-même la plus importante preuve du messager de Dieu, paix et salut à Lui. Il suffit d’étudier le Coran pour s'en rendre compte. Il suffit que le fidèle le lise quotidiennement pour voir sa foi s'accroître et sa conviction en Dieu s'affermir, car il est la parole vivante et vivifiante de Celui qui a créé la vie: Dieu, Le Seigneur des cieux et de la terre, Exalté soit-Il.
«Nous leur montrerons Nos signes (preuves) dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est (le Coran), la Vérité. Ne suffit-il pas que Le Seigneur soit Témoin de toute chose ?»(s. Fussilat, les versets détaillés, v.53)
Ainsi, Le Coran, qui date du début du 7ème siècle, décrit avec une précision étonnante les différents stades de l'évolution du foetus à l'intérieur du ventre de sa génitrice. Il faut simplement rappeler au passage que cette vérité scientifique n'a été découverte et validée qu'au XXème siècle grâce à l'imagerie médicale et la résonance magnétique.
«Il vous crée dans les ventres de vos mères, création après création, dans trois ténèbres. Tel est Allah, votre Seigneur! A Lui appartient toute la Royauté. Point de divinité à part Lui. Comment pouvez-vous être détournés [de son culte]?»
Le prophète, paix et salut à Lui, a aussi affirmé cette vérité sur l'origine de l'Homme, entres autres hadith, dans son discours lors du pèlerinage d'adieu: " Ö, hommes! Votre Dieu est unique, votre père est unique, vous êtes tous d'Adam et Adam est de terre..".

Date de publication : 21/04/2007
Envoyer
Imprimer
[ Autres titres ]      
Publicité
Publicité
Publicité